L'éducation et les filles
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L’éducation et les filles


Photographie d’une classe
Photographie d’une classe

Une ”Norme”


Peut-être le savez vous, ou alors ou contraire peut-être pas, mais au départ la question de l’éducation des filles ne se posait pas. Celle-ci à d’ailleurs durée pendant des siècles.

En effet, la norme était la reproduction des positions sociale. C’est à dire que chacun était préparer de sortes à convenir aux rôles auxquelles il était destiné. Ainsi le destin des filles s’inscrivait dans la famille, leurs objectif était de devenir épouse et mère. Alors que celle des hommes s’inscrivait dans la société.

Traité de l’éducation des filles par Fénelon


Traité publié en 1687 par Fénelon, qui dit que l’instruction c’est la fonction. Pour le citer ; ” La science des femmes, comme celle des hommes, doit se borner à s’instruire par rapport à leurs fonctions ; la différence de leurs emplois doit faire celle de leurs étude.”

C’est à dire que les filles doivent recevoir une éducation portant sur ;

et donc non une instruction.

Des savoirs élémentaires tels que les éléments de calculs pour gérer les domestiques et le ménage leur sont suffisants.

Tournant dans l’éducation


Née le 26 Mars 824 à Bains-les-Bains, et morte le 26 Août 1874 à Fontenoy-le-Château, alors âgée de 50 ans emporter par la tuberculose, Julie-Victoire Daubié va marquer son nom dans le cours de l’évolution de l’éducation des filles.

Portrait de Julie-Victoire Daubié
Portrait de Julie-Victoire Daubié

Comment ? Laissez-moi vous l’expliquer…

Tout se passe en 1861. Napoléon III au pouvoir. Sous le second empire. Les femmes sont toujours considérées comme bon à être mères, enfanter, faire le ménage.

Mais l’une d’entre elle, va marquer un tournant, et faire parler d’elle…

OUI, peut-être que quelques-uns s’en sont doutés, il s’agit belle et bien de Julie-Victoire Daubié.

LA première femme française à s’être inscrites aux épreuves du baccalauréat de la session 1861 à Lyon. Et l’ayant obtenu plusieurs mois plus tard le 17 Août 1861, tout simplement car le terme demandé n’existait pas pour le féminin.

Epreuve de l’époque


Dans ces années-là, pour obtenir le bac, le jury évidemment masculin votaient avec des boules de couleurs différentes.

Julie-Victoire Daubié, à elle obtenu son diplôme avec :

Ce qui revenait à avoir un résultat ''passable''' en quelques sortes. C’est-à-dire un résultat compris entre 10 et 12, et qui ne correspond donc à aucune mention à l’heure d’aujourd’hui.

Une nouvelle fois la première femme à…


En effet, ce ne sera pas sa seule réussite. 10 ans plus tard, en 1871 elle obtiendra son diplôme de licence en lettres, ce qui fera d’elle la première femme encore une fois à être diplômé dans la filière.

”Prendre conscience de ses droits”


Paru entre 1866 et 1869, Julie-Victoire Daubié sort son ouvrage intitulée ''La Femme pauvre au XIXème siècle'''.

Ouvrage 'La Femme pauvre au XIXème siècle' de Julie-Victoire Daubié
Ouvrage "La Femme pauvre au XIXème siècle" de Julie-Victoire Daubié

Ouvrage dans lequel elle écrit avec passion et révolte pour analyser les diverses conditions des femmes, tels que ;

Elle fondera d’ailleurs l’Association pour l’émancipation progressive de la femme.

Ainsi pour ma part conclure, et vous, au contraire approfondir le sujet, je vous laisse ci-joint le lien sur l’épisode 3 des figures qui ont façonnée l’université.

Série de 4 épisodes, disponibles sur France Culture, dont le 3ième épisode traite justement de ”Julie-Victoire Daubié, une pionnière à l’université”. https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ces-figures-qui-ont-faconne-luniversite-34-julie-victoire-daubie-une-pionniere-a-luniversite